Encadrer les images suivant une conservation professionnelle

Encadrement de peintures

Si on encadre des peintures, il est nécessaire de faire attention qu’entre la couche de peinture et les éléments individuels du cadre ne se produisent pas de frictions. Ceci est impératif afin d’éviter des endommagements. Vous avez besoin ainsi d’un cadre avec un profil plus épais avec plus de marge. Il est de plus possible d’utiliser des languettes flexibles spécifiques qui s’adaptent aux changements du bois pour éviter un contact de pression entre le cadre et l’œuvre. Depuis quelques décennies on utilise de préférence des châssis à joints creux ou châssis américains pour encadrer les peintures d’artistes contemporains parce qu’ils rendent visible l’ensemble du bord de l’œuvre. Il existe en effet, tout autour entre le profil et l’image un espace, un creux, qui garantit la plasticité de la toile ou du support de l’image et donne à l’œuvre en plus un particulier effet de profondeur. Dans ces cas on renonce souvent à l’utilisation d’une plaque de verre, sauf si elle doit protéger contre du vandalisme, de l’impact direct du soleil ou en cas de transport.

Encadrement d’œuvres sur papier et photographies

Des prémisses similaires valent aussi pour l’encadrement d’œuvres d’art sur papier comme des lithographies, gravures, aquarelles, dessins ou gouaches. Ici non plus la plaque de verre ne devrait pas être posée directement sur l’image. C’est pour cette raison qu’il est conseillé d’utiliser un passe-partout ou une baguette de distance. Le passe-partout doit évidemment, ici aussi, être composé de matériaux de très haute qualité, ce qui signifie surtout que le carton soit sans acides. Entre le support arrière et l’image devrait être posée un encart sans acides afin d’éviter que les substances nocives dans le support arrière arrivent à l’œuvre. Une fois tous les éléments réunis, il est de plus possible de fermer les bords de telle façon que la poussière ne puisse pas entrer. En combinaison avec le verre il est possible de protéger les images contre les influences environnementales. Des photographies sont à traiter essentiellement de la même manière que d’autres travaux sur papier, mais il est possible que dû à la technique ou au papier se produisent des réactions chimiques avec le support arrière ou l’encart entre les deux lors de l’application de la photographie. Pour cette raison il est conseillé d’utiliser des coins-photos ou des pinces. Une alternative à l’encadrement habituel est la stratification des photographies sur des plaques Dibond ou en acrylique qui permettent de monter la photo de façon plate et lui donne en plus une apparence très moderne. Les stratifications ne sont pourtant pas révocables ce qui doit soigneusement être réfléchit.

Qu’elles sont les qualités d’un verre ?

Pour un encadrement professionnel le verre est également très important. Tout verre simple protège l’objet qui se trouve derrière par principe de façon fiable contre de la saleté et de l’humidité. Des verres de qualité supérieure le protège de plus contre les rayons ultra-violets ce qui est essentiel pour la conservation d’une œuvre. Si une image est exposée de manière massive à la lumière du soleil, ceci peut provoquer du jaunissement des couleurs. Des verres de haute qualité comme ceux de la marque Mirogard sont antireflets et offrent une protection de presque 99% contre les rayons ultra-violets. De plus, ils n’ont plus de couleur propre, comme c’était le cas pour ces verres d’autres générations, et ne réduisent ainsi plus l’intensité des couleurs. Si l’objet doit en outres être protégé contre du vandalisme, le verre doit être incassable. S’agit-il de grands objets, le verre ajoute du poids à la lourdeur générale de la construction. L’alternative est du verre Plexiglas ou du verre en acrylique, les deux des verres artificiels, qui sont considérablement plus légers. Ces derniers offrent une protection presque complète contre les rayons ultra-violets et sont de plus incassable. Le désavantage est, qu’ils sont sensibles aux égratignures, électrostatiques et peuvent se déformer avec le changement de températures.

Si pour des œuvres d’art importantes on opte pour un encadrement professionnel, il vaut la peine de se faire conseiller par des experts. Il est important, que toutes les mesures prises peuvent soient révocables, dans le cas où l’œuvre change de propriétaire ou certains éléments doivent être remplacés. De plus, la valeur même de l’œuvre souffre si on manipule son statut original ou on le change sans pouvoir revenir vers l’arrière.

Encadrer en prenant les devants

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on décide d’encadrer une peintre, une photographie ou une autre œuvre d’art ou une image sur papier. La façon la plus simple pour fixer une image au mur, comme le font souvent les jeunes générations, est d’utiliser de la colle, de l’adhésif ou des punaises. Il est évident que l’image souffre sous ces conditions. Encadrer une image est ainsi une toute autre histoire.

La présentation d’une image avec un cadre est ordonnée et propre. De plus, le cadre ajoute au motif un composant esthétique et lui donne un impact spécifique. Il est possible d’accentuer des aspects précis de l’image en choisissant des couleurs et des profils de cadres adéquats. Un autre élément de décoration importante est le passe-partout.

Des standards techniques nouveaux pour une bonne conservation des images

L’aspect extérieur est pourtant seulement un des caractéristiques importantes lors d’un encadrement. Le facteur de protection est décisif pour une conservation durable des images. Jusqu’à environ dans les années 80 ont utilisait des passe-partout en lignine sans se faire des soucis des conséquences potentielles de ce matériel contenant des acides. Entre-temps il va de soi qu’on utilise uniquement des cartons sans acides. La même chose vaut pour le support arrière qu’on fabriquait jadis à partir de carton gris qui consiste en un mélange entre du vieux papier et de la cellulose. Le carton gris contenait également des acides. Le contact direct avec l’image provoque après un certain temps des endommagements irrévocables. L’acide pénètre en relation avec la lumière et l’oxygène dans le matériel de l’image et influence les couleurs et accélère le processus de vieillissement et de destruction.

Protection pour votre image

C’est pour cette raison qu’on utilise aujourd’hui un passe-partout en plusieurs couches entre l’image et la plaque de verre ainsi qu’un encart entre l’image et le support arrière du cadre. Dans le bois du cadre s’incrustent régulièrement des petits insectes et des parasites visant exprès le bois. Grâce à une agglutination soigneuse avec des colles de haute qualité on évite que ces derniers arrivent jusqu’à l’image. En calfeutrant tous les espacements il est de plus possible de protéger l’image contre de la poussière et la saleté qui peuvent nuire aux œuvres sur une longue durée. Des sortes de verre différentes, construites selon des innovations techniques importantes, garantissent en plus une meilleure protection contre les rayons ultra-violets.

Quelques règles pour la manipulation d’œuvre d’art

Il existe différentes mesures simples à employer pour protéger une œuvre contre des endommagements. Il est par exemple nécessaire de transporter l’image soigneusement et de contrôler les conditions de stockage afin que l’humidité de l’air dans un espace ne soit pas trop haute ou qu’il n’y ait pas de frictions ou pression entre d’autres objets. Il est possible d’obtenir une bonne protection lors d’un encadrement avec des matériaux de haute qualité en ce qui concerne le passe-partout, le support arrière du cadre et le verre. Ceci ne signifie pas forcément qu’il faut dépenser beaucoup d’argent, mais qu’il est nécessaire de bien contrôler tous les composantes des différents éléments.

Il existe quelques règles primordiales, si vous avez à faire avec des œuvres d’art originales. Les œuvres sur papier possèdent une sensibilité particulièrement haute. Il est conseillé de ne pas toucher les objets avec des mains sales ou des doigts avec de la lotion. Dans le cas idéal vous utiliser des gants pour toucher des œuvres. Puis, il est conseillé de ne pas plier le papier, parce que chaque pli implique une blessure. La même chose vaut pour la coupure de l’œuvre. L’encart ou le passe-partout doit toujours consister de carton sans acides et en qualité de musée. Un espacement minime entre l’image et le verre est absolument nécessaire et il n’est pas possible d’utiliser du verre en acrylique pour des dessins en charbon ou des pastelles parce que le verre est électrostatique ce qui peut aspirer les particules des couleurs.

Si vous suivez ces tuyaux, vous pourriez profiter longtemps de votre d’œuvre d’art. Sur nos pages vous trouverez de l’aide et des conseils divers. Si vous le désirez, nous restons également à votre disposition pour une consultation personnelle à travers nos experts.